COLAS AUX COMORES : UN CREANCIER PRIVILEGIE DE L’UNION DES COMORES

Dans le cadre de la procédure collective des Îles Comores, déclenchée par le Président Dhoinine, les Vice-présidents Mamadou et Nourdine Bourhane ont approuvé la liquidation de l’île Colas. Ils lui ont ensuite fait bénéficier d'une garantie, d'une sûreté, d’un droit de préférence, lui assurant la priorité de piller et vendre les biens de l’Etat. C'est la raison pour laquelle, le régime Ikililou décide de mettre fin au contrat de la société turque et attribué le marché de "goudron" à notre créancier Colas. Ayant épuisé l’argent de la citoyenneté économique, le vice-président Nourdine Bourhane et Mamadou mettent en œuvre la liquidation de l'Ile de Ngazidja via Colas. Très intéressé, Colas a recommandé la vente de carrières de Handouli à notre voisin mozambicain

Le Gouverneur de l'Ile de Ngazidja, déclare qu'il n'était pas au courant de cette vente. N'est-ce pas étonnant et inquiétant de vivre une déclaration pareille de la par d’un Gouverneur dont l'Ile concernée est sous sa tutelle ? Nous devons savoir que la Constitution comorienne (Chapitre II-Article 13), stipule que le Gouverneur exerce la tutelle des collectivités locales ainsi que des établissements publics à caractère industriel et commercial d’intérêt insulaire. Admettons qu'il n'a pas eu connaissance du déclenchement de l'affaire. Et maintenant, à qui on devait s’adresser : la région d'Itsandra ou l'Ile de Ngazidja voire le pays ? Où est la volonté de s'opposer à ce contrat au lieu de négocier un avenant et participer à la liquidation des ressources non renouvelables du pays ?

Quelle vision lointaine, nos politiques nous projettent, nous lèguent sur cette affaire ? Si la carrière de Handoulli se trouve dans la Région d'Itsandra, je crois que c'est une affaire de l'Ile et du pays. Aujourd'hui, nous importons de ciments pour construire, le Gouvernement de l'Union et le Gouverneur de l'Ile de Ngazidja nous préparent un long séjour dans la mendicité et la dépendance.  Demain on va importer de sables et gravier. Pendant ce temps, les politiques sillonnent le pays et en métropole pour la précampagne présidentiel de 2016, dans un pays où la morale n’existe plus.

MOHAMED Hadji

COMORESplus

 

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