MOHAMED Hadji

Une cohabitation politique,  comme la médiatisation de l'opinion publique sur un homme politique, peut contraindre un Chef d'Etat à nommer un ministre par défaut.  Si ce n’est pas aussi un voile. Ainsi, le retour par défaut populaire du Colonel Azali a permis à un "perfide" de "l'alliance des portefeuilles ministériels", une cohabitation de mendicité de poste ministériel, d'être nommé Ministre de l'intérieur et de l'information, porte parole du Gouvernement . C'est un défaut de nomination compréhensible dans un premier Gouvernement de Remerciement. Par contre, c'est une hardiesse et cynisme de Chef d'État, le fait de maintenir « ce politique sans orientation » à l'intérieur pour faire régner le désordre dans ce pays.

Le maintien du Kamikaze de la République, du Gouvernement Azali2, est un indicateur des fins politiques d'Al-Imam. Disons donc, une sorte de  "girouette politique". Ce bulldozer de la République couvre et exécute le sale boulot confié par l’imam. On peut par exemple citer en particulier, les désires viscéraux du couple présidentiel. Un ministre téléguidé par le couple présidentiel, pour asphyxier les droits et libertés publics. Illustration: la fermeture et la confiscation de Radio Labaraka FM, les interdictions des Réunion, le musellement de l'opposition, l'entrave de la liberté d'aller et venir pour des raisons politique, le sabotage de Radio Kaz, le gifle à un journaliste, la torture des inoncents dont le pêché est de ne pas disposer de la carte nationale...  Sans oublier les initiatives personnelles de pyromanie, du ministre de l'intérieur, pour montrer à son Colonel Azali qu'il assure la tranquillité et la sécurité de l'ordre public.

Nous pouvons citer en exemple l'opération pyromane au Lycée SMC de Moroni. Cette allure du Kamikaze de la République a été saluée par la Première Dame dans un repas convivial au tour duquel elle a demandé un « fatiha particulier » pour l’épargner des mauvais yeux.   

En réalité, nous n'avons pas un ministre de l'intérieur et d'information, nous avons  un "Chef Escadron-ministre", chargé d'imposer à  la Nation le culte de personnalité à note Colonel Azali. Arrogant, son impertinence taraude les analystes et observateurs. Le courage des journalistes qui ne sont plus sous la tutelle du  Goujat de l'information, le fait de trouver la sérénité d'interviewer celui-ci, avec ses grossières offenses sans riposter avec venin. Et comment, ils trouvent la bravoure de continuer une Conférence de presse, quand celui-ci interrompait avec dédain, une de leur, de ne pas poser sa question ? Notre Escadron-ministre semble avoir eu le désire excessif de montrer sa capacité ou sa compétence qui n'en a pas, pour exercer ce portefeuille ministériel. Apres son empiétement dans le portefeuille régalien de la justice, et la justice même, en instaurant la justice retenue, il a voulu s'étendre dans la diplomatie, en l'espèce, la crise de Mayotte, avant d'être appelé à l'ordre, de cesser de jouer dans une grande cour dont il ne connaît aucune règle protocolaire.

"L'apothéose  de la gaminerie de l'Escadron-ministre à Ntsoudjini"

Dans une situation d'opération séduction gouvernementale, comment un "ministre" peut-il oser gâcher l'improvisation politique d'unité nationale pour la défense de l'intégrité territoriale, en sabotant une conférence-débat qui ne portait plus atteinte à l'ordre public, si ce n'est pas l'attitude de gaminerie d'Escadron-ministre qui voulait toujours être à la une politique? Hier, La ville de Ntsoudjini a échappé belle, elle a échappé un drame.  Et nous devons saluer la décision responsable du Gouverneur Salami, suspendant sa Conférence, malgré le courage et l'audace des jeunes de Ntsoudjini qui ont tenus tête aux forces d'ordre, pour exercer la liberté  de Réunion. Nous devons aussi saluer le sang-froid des forces d'ordre qui ont pu garder le calme dans les altercations sans utiliser aucune arme. Il est regrettable que le "ministre de l'intérieur" n'a pu utiliser ses neurones, en s'adaptant au mime déguisement du Gouvernement qui veut séduire la Nation, et une mobilisation d'un sursaut national.  Il y avait une opportunité de trompe l’oeil, que le Kamikaze de la République a manqué de saisir pour rattraper ses bavures. N'est-ce plus, une occasion du Ministre de  recommander  la force d'ordres, de sécuriser le bon déroulement de la conférence, au lieu d'ordonner le sabotage qui a frôlé le drame national.

Que devait être la responsabilité du ministre et du régime, si un drame avait eu lieu à Ntsoudjini ? Et pourquoi le Président de la République tient en toute circonstance de garder ce Kamikaze dans un ministère régalien, un homme, qui est prêt à sacrifier le peuple pour être à la une d'un Gouvernement ? Le maintien de Mohamed Daoud alias kiki dans ce ministère, nous permettrait de rejuger un Colonel qui s'était  réfugié dans une Chancellerie au lieu de défendre la Nation et qui semble  prêt à sacrifier la stabilité politique et institutionnelle pour rester au pouvoir. 

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