Dans les pays où les dirigeants ont du sentiment à leurs peuples, gérer une crise est à prévoir avant son arrivée. Aux Comores, non seulement qu’une gestion de crise n’a jamais été prévue, mais celle du covid-19, bénéficie du désintéressement des autorités en place pour sa propagation. Le virus du Covid-19 a une capacité de contagion particulière et plus rapide. Et bien qu’elles soient averties de cette maladie par différents horizons, les autorités du régime en place aux Comores, préfèrent adopter le déni. Le taux de reproduction du covid-19 est de 2,3, c’est-à-dire, une personne atteinte contamine 2 à 3 personnes en bonne santé… à peu près. Avec cette capacité très importante de multiplication dans l’organisme, les comoriens sont un peuple qui est rendu vulnérable par leurs dirigeants. Des dizaines des morts de covid-19 par jours.

« La dissimulation des cas engendre des pertes de vies »

Comme pas mal des fois, les comoriens ont besoin d’être secourus. Mais cette fois-ci, la situation est calamiteuse. Tout cela parce que le non gestion de la crise dite covid-19, cause des ravages perpétuels, depuis deux mois sur le sol comorien. Le manque d’empathie des dirigeant envers le peuple et même en cette période de pandémie, stimule les décès incessants des comoriens par cette épidémie dévastatrice. La situation est alarmante. Plusieurs dizaines des morts par jours, sans que l’on sache combien des cas. Il faudrait donc faire référence au discours kamikaze du président du régime en place aux Comores du 30 Avril 2020. Un Covid-19 présent aux Comores depuis le 18 Mars 2020 et ce n’est qu’au 23 avril 2020 que les prélèvements sont faits. En presque deux mois d’épidémie, aucun chiffre n'est établi. Combien de morts, combien des cas graves, combien des cas guérris. Personne sait.

« Tous les voyants sont au rouge »

A l’intervalle d’un moi et cinq jours, combien de salamalec, des embrassades, des accolades, des prières communes… ont fait des victimes ? Conséquence du déni. Le virus du Covid-19 est rapidement transmissible, donc rapidement contagieux : il passe d’une personne à l’autre par des aérosols, des gouttes, des larmoiements renvoyés lorsqu’une personne infectée éternue, tousse... et j’en passe. Ces gouttelettes qui peuvent aussi se retrouver sur des objets qu’on touche. Et lorsqu’on a tendance à se toucher et se frotter le visage, la bouche, les yeux…, on peut de cette manière attraper le virus, qui est d’une propagation rapide. Aux Comores, l’heure n’est plus à la sensibilisation de localités en localités. Rester chez soi est l’un des meilleurs remèdes de cette maladie.

« Restez chez vous »

Oublier les indemnités pour sauver ceux qui sont dans nos localités, dépourvus de l’eau, du savon, de l’alcool et de masques, est un geste salutaire. L’heure n’est pas aux ateliers ni aux formations… pour cette cause. Le seul remède pour le moment, c’est de rester chez soi. Cette crise de covid-19, dont la pullulation est causée par l’inconscience et le mépris des dirigeants, est toujours dans son œuvre depuis les domiciles, les différents hôpitaux, notamment celui de Samba qui est devenu lieu de fin de vie. Les agents de la santé, dont des médecins, des infirmiers, des aides-soignantes…  qui travaillent dans des conditions difficiles, sans moyen ni estime du pouvoir, doivent être encouragés.

« Que Dieu assiste au personnel soignant »

Ils accomplissent leurs devoirs de façon aussi noble. Sans masques, ni gants, sans équipements, ni matériels suffisants tels que alcool, gels, blouses,… et pourtant le milliardaires chinois Jack Mae a octroyés des milliers et des milliers des masques et des kits. Mais au lieu que ceux-là soient destinés au corps médical, les autorités du pouvoir, s’en ont distribués. Sans masques ni sécurités, les personnes soignantes, travaillent dans ces conditions difficiles alors que les maques FFP2, sont portés par les membres du pouvoir pour qu’ils fassent aisément leurs navettes inutiles. Avec les masques de Jack Ma, les autorités du pouvoir crachent sur le personnel soignant. Courage à ces hommes et femmes exposés à tous les dangers mais qui continuent à sauver des vies.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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