Les chevillards rient de leurs intérieurs. L’île de Moheli est exposée à un malheur et ses enfants se vident de ce monde à toute vitesse par la pandémie… Au moins cinq personnes mortes de Covid et plus de cent cas positifs à l’espace de deux jours. Et du 5 au 6 janvier 2021 avec 132 nouveaux cas. Ici c’est Moheli seulement. Mais au niveau du territoire national presque 1000 cas cumulés. Et la fin de la matinée de ce mercredi 06/01/2021, est partie avec le Maire de Fomboni, Mr Zoubeirt Hassananly, petit frère du feu Mohamed Hassanaly, décédé le 1er janvier 2021. Zoubeirt serait victime d’une coupure d’électricité au moment où il était en phase de réanimation. Un peuple victimes de non assistance de peuple en danger. Où sont les milliers des masques chinois et les milliards de fc, tous destinés aux pouvoir comorien pour cette cause par les pays amis et les institutions financières du monde ?

Début de cette épidémie mondiale, les Comores ont reçu plusieurs aides venant des pays étrangers et des institutions financières du monde. N’est-il pas temps de demander la gestion des matériaux médicaux ainsi que l’argent octroyés ? Privés de masque, de gel hydro alcoolique, de tests, de produit alimentaire… la population de l’île de Moheli est condamnée dans l’apocalypse. Et même elle vit sans gouverneur même si c’est un gouverneur choisi. Mohamed Fazul, s’isole de la population, car il est personne fragile avec une pathologie. Donc exposé. Il sait malgré son entêtement qu’il est trahi par le pouvoir qui ne va lui prêter assistance avec son état asthmatique, lui d’ailleurs qui a trahi le peuple de son île.  Pas d’eau, pas d’électricité, pas de produit alimentaire…Comme le pouvoir a le monopole d’exterminer son peuple, nous autres, avons donc le pouvoir de dénoncer ces crimes et d’informer la population ce qui lui réservé.

Les décès qui ruissèlent à l’île comorienne de Moheli, ces derniers jours doivent interpeler chacun de nous. Sauvons Moheli et les « wam’Moheli ». Et là, nous sauvons notre pays, les Comores… Conjurer leur sort, c’est aussi contribuer... Vu l’indifférence du pouvoir, face à cette calamité qui ravage l’île de Moheli, rien n’est anodin. Sinon, comme disent les comoriens : « emwananyuho wem’ona ngumelwa, mdru tsodo loza ». De cette catastrophe, personne n’est épargné malgré les milliards enfouis dans les poches de certains dirigeants. La mauvaise gestion du Covid à Moheli, est un acte volontaire, donc ces morts en cascade étaient prévisibles. Et avec cela le crime contre l’humanité porte son nom. Le gouvernement du pouvoir en place aux Comores refuserait l’aide, l’assistance, l’accompagnement du système des Nations Unies au peuple comorien de l’île de Moheli et aucun comorien n’a le droit d’une explication.

Aux Comores, à Moheli en particulier, la situation est de plus en plus terrifiante. Tous les voyants sont au rouge. Aidons l’île de Moheli, car ce n’est pas ce pouvoir, qui se nourrit par les décès qui va porter assistance à cette partie des comoriens en détresse. La seule solution que le gouvernement du pouvoir en place apporte aux Moheliens, c’est de lui imposer un embargo. Embargo et non quarantaine. Des malades isolés à des endroits dépourvus de confort et des mesures sanitaires.  C’est bien le crime que Mohamed Fazul, gouverneur de la CRC à l’île de Moheli et son chef commettent à cette population. Fazul qui avait oublié que lui-même est exposé, asthmatique qu’il est. Le pouvoir se vente d’une implantation des plateaux qui portent des caméras de surveillance à la capitale, à hauteur de 1.500 00000 fc, alors que même les masques, les gels, les produits alimentaires offerts à l’Etat, ce pouvoir n’est pas capable de les fournir à la population souffrante.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

Retour à l'accueil