Les recherches ont concerné un espace de plus de deux mille kilomètres des eaux comoriennes à partir des frontières avec Mtwara en descendant en vers Pemba et Mayotte

 

La mission de prospection de gaz naturel et de pétrole dans les eaux territoriales comoriennes qui a débuté il y a deux semaines (voir nos précédentes livraisons) s’est achevée vendredi dernier. Les chercheurs ont affirmé que les premiers résultats seront dévoilés entre août et novembre de cette année. Cette prospection s’est déroulée du 5 au 20 mai avec la typographie sur les frontières maritimes des Comores avec la Tanzanie, le Mozambique et Madagascar.

 

La société américaine, Gxt, a financé à hauteur de 10 millions de dollars les travaux de recherche réalisés à bord du Mv Northern Explorer par des chercheurs russes, anglais et chinois avec une sonde de dix kilomètres de longueurs. La prospection a couvert un espace de plus de deux mille kilomètres des eaux comoriennes à partir des frontières avec Mtwara en descendant en vers Pemba et Mayotte. L’espoir est permis puisque les pays avec lesquels les Comores ont des frontières maritimes, Mozambique ou Tanzanie, ont découvert du gaz naturel ou du pétrole. Selon le vice-président, les attentes comoriennes de trouver des sources d’énergie au large des eaux territoriales comoriennes, dans le bassin “Rovuma“ qui se trouve également en Tanzanie et au Mozambique, sont “grandes“ et les “espoirs d’autant plus permis qu’en octobre 2010 une firme américaine, Anadarko petroleum, a découvert du gaz naturel et du pétrole dans ce bassin.

 

La sécurité des bateaux, confiée à Offshore Security, était assuré par quinze militaires comoriens affectés dans les quatre embarcations qui formaient la flotte.“Nous étions vigilants car on nous a dit que le bateau était menacée par des pirates”, a confié le lieutenant Ali Mohamed des gardes cotes. “Cependant, nous étions bien équipés pour faire face à une attaque pirate et nous entrainons en mer pour nous préparer d’avantage”, a-t-il ajouté. Les militaires ont mené des services de six heures se sont exercés à faire des tirs de dissuasion, du sauvetage à bord et contrer des attaques pirates. 

Irchad O. Djoubeire

Source : Al-Watwan

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