GEDC1969.JPGIl y a plus d’une décennie, les routes comoriennes, notamment de Ngazidja sont impraticables. Un parcours qui aurait comptabilisé moins d’un quart d’heure, on le fait à une heure à deux heures de temps. De Moroni à Itsinkudi, un chauffeur de taxi comptabilise au moins une heure de route contre un quart d’heure du paravent.

Mais le plus spectaculaire c’est le cas de la route qui part de Moroni vers Mbadjini où les conducteurs ne tiennent pas compte de l’absence de cette route dont des mini piscines qui font zigzaguer les véhicules. Mais si Abdoulwahab, le gouverneur sortant et Bourhane Hamidou, président de l’assemblée vont à leurs localités pour leurs prières, ils ferment les yeux. Ce qui fait qui la dégradation de cette route nationale est absente de leurs yeux.

Depuis Vouvouni, jusque Mbadjini, chaque croisement entre deux voitures, il y a des accrochages des soit taximen soit des particuliers. Toujours cela est lié de l’exiguïté, de la dégradation… des routes. Depuis donc des lunes, l’espoir d’un entretien de ces routes est loin des comoriens, car les autorités sensées de cela ont les yeux hermétiquement fermés.

Dans leurs bagnoles à gamme 4X4, de haut niveau et qui ne reconnaissent pas les dégâts des chemins, parmi lesquelles, des ministres, des directeurs… sans oublier les deux personnalités précités ainsi que l’ancien président des Comores Assoumani Azali dont une résidence à sa ville natale au Nord de la capitale, rien n’est dans l’esprit comme souffrance du prochain.

A cet effet, tout le monde se demande où est placé le goudron qui est partagé entre le président de l’Union et le gouverneur de l’île de Ngazidja ?

Voyage S. Mchangama

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