GEDC0818.jpgUn grand arbre vient de tomber sur Moroni. Monsieur Sallah dine Said Ahmed Cheick n’est plus à la tête de la société des Comores Madji na Mwendje (Mamwe). Juste quelques temps avant de quitter le pays pour les Etats-Unis, le chef de l’Etat comorien Ikililou Dhoinine vient de signer un décret présidentiel portant nomination de Monsieur Oumara Mgomdri, directeur de la société susdite. Rappelons très bien qu’il y a douze mois, depuis que Sallah dine dirige la Mamwe. Même s’il est ancien de ce département, mais sa nomination n’a pas été bien vue chez les agents de ce service. Les raisons ont été multiples.

 

Ami et cousin du chef de l’Etat-major de l’armée comorienne, les dires furent nombreux et médiocres. Un écho massif selon lequel, la nomination de Sallah dine, au poste de directeur général de la Mamwe dont une autre personne aurait fait l’objet n’a été qu’une propulsion de faveur agencée par le locataire de Kandayani. Douze mois se sont écoulés et voilà Sallah n’est plus directeur de la Mamwe. Avec la nomination de Oumara Mgomdri et l’évincement de Sallah dine, peut-on parler du retour de la CRC dans les affaires de l’Etat comorien et la baisse de puissance de chef des armées auprès chef de l’Etat ? En tout cas Beaujolais en moins. Moins seront les heures à la terrasse.

 

Ancien directeur des Comores télécom pendant quatre ans sous Azali, Oumara Mgomdri pourra surmonter les difficultés sur lesquelles se repose la société d’eau et d’électricité des Comores dont il est choisi à la tête ? La tâche est bien lourde au moment où ces deux sociétés, en l’occurrence Comores télécom et Mamwe ne sont pas comparables. La première, une société en bonne santé, opulence dont la gérance n’a pas été fardeau et la deuxième une société dans laquelle des épines sont implantées. Espérons un bon réveil de la Mamwe car même si Sallah dine n’est plus à la direction mais son successeur, un directeur issu de l’ancien régime destructeur de l’Etat par des malversations, est moins rassurant.

 

Amina Said Fundy ( Maluzini-Ikoni)     

COMORESplus

Retour à l'accueil