IMAG0071Ma plume n’est pas sportive, mais plutôt patriotique ou plume amatrice poétique, si je me le permets. Mais cela ne m’empêche pas de dire qu’une dose de Djabal club, fera une grandeur d’une nation dont les Comores. Certains disent que le chauvinisme est un frein… mais d’autres comme mes amis sociologues disent que des fois, il sert... Oui, il sert mais il faut aussi le vêtir du rationnel. Aimer sa patrie, c’est ce qu’on appelle chauvinisme idéal.

 

Il est temps de contenir quelques soifs et quelques clivages… Il est aussi temps de nous contenter du déjà produit. Il est temps de céder la place du gris à l’amour à la patrie. Aimer les enfants de sa patrie, c’est aussi aimer sa patrie. Réjouissons-nous de l’élan pris par Steal Nouvel de Sima-Anjouan-Comores. Elan faisant d’elle une des ambassadrices des Comores à notre continent Africain. Réjouissons-nous quelques soit le scores. Donc le club de Djabal d’Ikoni qui est aussi Djabal de la Nation comorienne, doit bénéficier les encouragements, les soutiens... du moment. L’éventuelle sortie de cette équipe vers le continent africain, doit être une réalisation mais non un rêve utopique. Cela ne doit pas avoir la couleur d’une promenade mais d’une compétition digne de ce nom. Le Club de Djabal actuellement champion des Comores, va représenter les Comores à la coupe d’Afrique des clubs de champions.

 

Le besoin de la participation de tout le monde s’impose. Chacun de nous doit porter sa pierre pour la construction de la cité. Nous savons très bien que le sport est l’un des départements les plus paraplégiques de notre pays, mais un handicapé doit être chéri, câliné, soutenu, consolé, accompagné et j’en passe. Juste pour qu’il se maintienne vivant. Alors le foot-bal comorien, qui depuis des années repose sur un fauteuil roulant, se bât pour son existence malgré le délaissement. C’est ainsi que Djabal Club, comme d’autres, promet un parcourt radieux. Aidons ce club pour marquer la différence dans l’habituel. Mine de rien, s’égayer de cette percée sienne, c’est déjà une contribution car l’encouragement est à plusieurs formes. Les wangazidja ont dit :« Mhono utso ushinda wa uvundza mtso ununka ». Donc toute contribution pour la réponse au rendez-vous, est la bienvenue.

 

Ikoniens comoriens, les responsables pointés de ce club, dont le coach Ahamada Djambay de qui le talent est foisonnement fourni au club Djabal, le manager, Ibrahim Wardi qui veille jour et nuit, le président Mohamed Mbéchezi dont l’attachement est si profond… pour ne citer que ces hommes… doivent être accompagnés par la ville d’Ikoni, la région de Bambao, l’île de Ngazidja et l’Union des Comores… pour la réussite du pari déjà engagé. Car la bonne et vraie réussite est celle que l’on partage, le positif de Djabal club dans le continent africain est une victoire de tout le monde. Heureusement pour ce club qui est né sur une terre pleine de fraternité, de solidarité, de pudeur, d’amour… en somme patriotique. A l’heure où nous sommes, aider Djabal club, c’est aider le sport comorien et lui attribuer la valeur qu’il lui faut.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus  

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