L'homme ne change pas avec l'âge. Il évolue en bien ou en mal. On peut vous interpeller qu'il y a une présomption licite de complaisance sur l'organisme et les scrupuleux de ces Assises. Le tabloïde nous révèle que certains du groupuscule méticuleux du M11, ont toujours la rareté existentielle pour une table rase et une autocritique de notre Indépendance. Parmi, eux, ils se sont laissé manipuler par Al-Imam, pour s'allier au complot de Puschiste-democrate à une transition de Démocrate-puschiste Constitutionnel.

Les analystes et observateurs ne se sont pas trompés, ils n'avaient besoin ni de talisman ni de tarot de Marseille pour prévenir l'esprit malicieux de notre Colonel, autoproclamé Calife contemporain. Tel est l'acte déloyal et de lâcheté auquel certains prétendus consciencieux de M11 nous imprègnent l'idéal des Assises, pour nos quarante deux ans d'indépendance. Ils auraient poignardé dans leur dos, ses paires de combat. Des Traîtres Pointilleux marchandent les Assises pour entrer dans le Gouvernement. Ils se justifient d'une jeunesse de neurones, stigmatisent les vieillards d'insanité d'esprit et d'altération de leurs facultés mentales. "Ô vieillesse ennemie !" N'a-t-il pas été élu à plusieurs reprises dans ce pays ? Ô jeunesses neurones ! Quel ingéniosité de ruse et traitrise, veuillent-ils, nous surprendre de leurs patriotismes pour gouverner avec notre Calife ?

" Que faire pour écarter ses suspicions légitimes ?"

Pour écarter l'esprit mégalomaniaque et la conquête du Pourvoir de notre Calife, l'Organe de Pilote de ces Assises devait être structuré sous forme d'une "Autorité Administrative Indépendante " (AAI) Il appartiendrait au législateur d'instituer cet organisme comme AAI. C'est au législateur qui devrait garantir la liberté de choix et d'action des Agents composants cet organisme. C'est un gage pour éviter le décret d'autosatisfaction de notre Calife saoudien. Or, les réactions écrites, d'un des composant des Assises suite à une interpellation que l’un des frères fougueux, lui a fait, ne sont plus un gage de confiance, malgré la malice de l'interpelé, qui est loin de dénoncer les machinations de négoce nominations. La méfiance soulevée par les uns et les autres ne sont ni fantaisiste ni dilatoire. Nous avons une légitime raison d'être sceptique. La propagande « confessoire » de notre Calife, s'appropriant "l'abusus" de la "Tournante" sans aucune concession de démission, nous donne raison d'être sceptique de l'idéal rêvé des Assises. Le dalle et le silence de condition suspensive d'intégration au Pouvoir, des politiques, dits, "Opposants", les faméliques et boulimiques du M11, nous réconfortent l'incertitude de l'idéal et le but, de ses Assises.

"Les Navettes médiatiques de Beit-salam et les Formalistes des Assises"

La conduite de notre Calife, de sa carence de la primauté du droit sur le pouvoir politique et sur son pouvoir décisionnel, ne nous donne aucune garantie au respect du but de ces Assises: violation des lois relatives, à la Commission de Prévention et de Lutte contre la Corruption, aux nominations des Directeurs des Établissements Publics, aux marchés publics, aux Conseillers du Conseil Constitutionnel... Devrions-nous se leurrer aux navettes de séduction de Beit-salam de trompe, et de trompe œil ? Avons-nous besoin de pavaner les Assises dans le Concert de Nation alors qu'on est plus en mesure de respecter l'Etat du Droit ? Les Assises ne devaient plus en aucun moment une politique de séduction, ni une manœuvre de Coup d'Etat Constitutionnel. L'autocritique, la vérité et réconciliation, les perspectives de rebondissements du pays, devraient être établies, protégées par le législateur. Il appartient à celui-ci d'instituer l'Organe indépendante, sa liberté, le suivie d'après Assises, les conditions de transition, ou d'application immédiate de la Tournante.

Mohamed HADJI

COMORESplus

Retour à l'accueil