Comme dans ce monde, aucun humain n’est archétype, un Houmed Msaidié à l'anjouanaise, s’appelle Sounhadj Athoumani. Celui-ci a été vite repéré par ses semblables. Surtout l'homme qu'il veut imiter Houmed Msaidié, ne passe pas imperceptible dans leur parage de la secte du « Vaisseau de la terreur. ». Du coup, il subit l'humiliation totale en homme mal mené dans le Vaisseau de la terreur. Cet homme sans constance politique ni crédibilité de la personne, est contenu par Belou et Msaidié dans le Vaisseau de la terreur. Dans ses racines de séparatiste, est allaité par le biberon du séparatisme du colonel Azali et colonel Mohamed Bacar.

« Un peu de passé »

Qu’on se rappelle. Sur les plateaux CRC de Djabal TV de l'époque, l'homme nous a fait comprendre qu'il a compris un système. Aboyer pour se faire repérer. Se comporter vindicatif envers le pouvoir de Sambi, un peu à la Msaidié... pour tenter un éventuel tir d'oreille. C'est ainsi qu'il s'est mis à insulter, et vilipender délibérément le pouvoir du Mollah sur les plateaux de Djabal TV. Et par miracle Sounhadj devient un saint de ce régime qu’il vilipendait tandis que Houmed Msaidié faisait ses repos sur les bancs de touche. Les comoriens peuvent comprendre... l'amertume de ceux qui ne peuvent vivre sans des postes ministériels ou des directions. Et Sounhadji Attoumane devient en 2010 ministre de la Santé et porte-parole du Gouvernement sous Sambi.

« La ballade des apostats »

Ce soi-disant lieutenant d’Ahmed Abdallah Sambi, abandonne son façonneur. Un revirement non surprenant car l’homme est dans son metier. Il regagne l’ombre d’Azali par les voies dont il a l’habitude de prendre. C’est-à-dire celles de la trahison. Mais à Befuni, l’eau lui est aussi très agitée. Si ce comorien avait appris la sagesse de Mbae Trambwe, il aurait su ceci «… eanlama yabefuni yo ndziro. Nio tsiono iuwa msankasi, ipvoho nna nohoa zemisi… ». Humilié par Azali pendant plusieurs lunes, Sounhadji trainait dans le toit qui abrite le pouvoir. Sinon, comme c’est un contemplatif, il met son cauchemar de coté, ne les transformant en rêve. Avec sa spécialité de pyromane, il devient le messager du mal entre le pouvoir en l’ile d’Anjouan. Un disposition qui lui fait quelques indemnités, donc le jus de la trahison. Sans doute son assimilation régressive envers Azali renforce la démolition de l’homme qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui A. A. Sambi.

« Azali mémorise le coran, il n’y aura pas d’élection en 2021 »

Ce parler sans rien dire, illustre l’atteinte interne de l’homme. Croyant que le poste de Secrétaire général à la présidence est comme celui des précédents régimes, l’homme à la pensée instable continue à se faire humilier dans les quatre murs de Befuni. Oui ce lieu fait des morts, des vampires et des heureux. Celui qui est malmené matin et soir dans le castel de Befuni, par Belou et Houmede, croit candidement en son étoile. L’éventuel remaniement ministériel lui donne espoir de rebondir. Oui le pouvoir a besoin de deux ministères à Ajouan. Désormais chaque matin, il se rase la barbe. C’est ainsi qu’en mode pyromane, il prend les micros et tente à l’embrasement de son ile natale Anjouan. « Azali mémorise le coran, il n’y aura pas d’élection en 2021 ». Disait-il. Croyant qu’en tenant ces paroles aussi mortifiantes, il gagnera la confiance d’Azali… et choisi ministre au prochain gouvernement. Peine perdue. Donc une des victimes de la tyrannie…

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

  

 

 

Retour à l'accueil