SOURCE: AL-WATWAN

Une trentaine d’étudiants comoriens, composée de quatre femmes et vingt six hommes, partis au Kenya, au mois de mars dernier, comme boursiers de l’Etat comorien, seraient en ce moment en grande difficulté. La plus part d’entre eux étaient déjà diplômés de l’Université des Comores (Master, Licence, BTS) et les autres, des bacheliers. C’est dans une lettre ouverte qu’un des ces étudiants, Hamid Abdou, cherche à faire “connaître la vérité sur leur pseudo statut de boursier”. Dans sa lettre il décrit ses “désillusions”, depuis sa descente de l’avion à Nairobi avec ses compagnons d’infortune et le “calvaire” qu’ils seraient entrain de vivre en ce moment,

Arrivé à l’aéroport international Jomo Kenyatta, l’assistant du consul de l’Union des Comores à Nairobi leur aurait fortement “conseiller” de ne pas dire qu’ils sont des étudiants. Commence alors un long marathon de formalités (plus de trois heures de temps). Le groupe serait “entré au Kenya en qualité de touristes”. “Deux semaines après, deux étudiants sont tombés malades et évacués a l’hôpital” où ils ont dû tout payé.

Par suite, ils devaient apprendre de l’administration de l’établissement qu’en fait ils n’étaient pas boursiers et leur arrivée au Kenya émanait des relations entre le propriétaire de l’Etablissement Rasul Al Akram Academy Cheikh Saïd Mourtadhoi et les autorités de Moroni, et non de la coopération entre Nairobi et Moroni.

Dès l’annonce de cette nouvelle certains membres du groupe n’ont tardé à partir. A l’heure actuelle, d’autres ont décidé aussi de précipiter leur départ. La plupart de ces étudiants ne sont pas inscrits au niveau universitaire, mais secondaire.

Kamardine Soulé
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