(partie 1 : mes activités associatives)

Beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis que j’ai engagé mes services pour la candidature de SOILIHI Farid. Beaucoup des haines, des calomnies, des médisances, d’injures et  des mensonges furent  déversés sur moi. Des coups téléphones obscènes, furent adressés la nuit  à ma femme. Des obscénités et  des menaces profanaient à mes enfants. Tous ceux qui me connaissent vraiment m’ont contacté pour comprendre, des amis se sont étonnés et j’ai dû m’expliquer à eux.

 Par cette déclaration je tiens à rétablir la vérité pour que ceux qui veulent vraiment savoir, sachent et ceux qui veulent malgré tout continuer, continuent en connaissance de cause. J’ai coutume de dire que «  mdjédjéwé kofouliwa boué ». Je suis un acteur public donc je dois, certes, assumer. Je dois accepter les incompréhensions, les critiques publics.  Mais père de famille que je suis,  je dois rétablir ma part de vérité afin que demain si mes enfants accèdent au net trouver un autre poids sur la balance.

Mes activités associatives. J’en évoquerai demainmon engagement ou ma mission auprès de la candidature de SOILIHI Farid. Depuis 1995 que je suis dans le monde associatif, j’ai eu à faire mon apprentissage à la FECOM avec le Président El-mamoune. Novice comme beaucoup des jeunes qui gravitaient autour de ce dernier, en 2 ans comme salarié à la FECOM, j’ai appris le métier.  J’ai eu à me coltiner avec les réalités des familles vivant dans l’insalubrité avec le cas de 36 d’entre elles qui vivaient dans une cour de miracle au 105 rue Loubon 13003 Marseille. En 18 mois avec le soutien du centre humaniste ( que j’ai eu la surprise d’apprendre que c’était un secte) j’ai relogé toutes ces familles. J’ai monté le projet qui a vu l’aménagement décent du siège de l’ex-FECOM AU 48 RUE Mazenod 13002 Marseille. A la fin de mon contrat, j’ai demandé les Boss de la nouvelle FECOM de me laisser continuer tout en étant au chômage et chercher les financements pour mes salariers. On m’a montré la porte de sortie. Avec l’expérience et les connaissances que j’ai acquises de cet univers associatif,  J’ai créé seul ICI. J’ai demandé à  des amis de former le bureau et le C.A. En juin  1999, j’ai eu  3 emplois jeunes dont j’ai réellement  assuré  3 salariés, tous des jeunes, contrairement à certains qui ont embauché des fantômes. En janvier 2000, j’ai eu pour 2 ans un financement PIC/URBAIN du Fonds Social Européen et un co-financement du conseil régional PACA  pour encadrer ces jeunes, je me suis salarié comme directeur général. J’ai  immédiatement demandé  à l’ex-directeur de la FECOM qui entre temps est tombé sous la coupe d’un mouvement politique Comorien, de me joindre afin d’assumer la direction financier. Ce frère est un comptable confirmé. Anticipant  les évolutions potentielles, nous avons engagé les services d’un expert-comptable et un commissaire aux comptes dès 2000. Je mets au défi qui que soit de trouver une association « comorienne » ayant adopté cette posture. Donc ICI dès le début, a eu sa comptabilité validée, tous les ans, par un commissaire aux comptes.  A tous ceux qui véhiculent des idées de détournement des fonds à ICI qu’ils cherchent à savoir  le rôle d’un commissaire aux comptes.

Bilan sommaire d’ICI : ICI a marqué le paysage associatif marseillais par ses réalisations. Tout le monde en convient.  A l’actif majeur d’ICI avec ses 12 salariés et son budget annuel de 340.000 euros :  le relogement de 103 familles comoriennes qui vivaient dans l’insalubrité au panier, le relogement des familles d’euro-méditerranéen (Périmètre Porte d’Aix jusqu’à National), la lutte contre l’habitat indigne aux crottes/ Cabucelle 15eme ; le programme exemplaire de traitement amiable ou judiciaire de l’indécence dans tout Marseille, le programme de médiation propriétaires et locataires dans la copropriété dégradée de kallisté. ICI c’est aussi le programme d’insertion professionnelle des publics exclus qui a amené vers l’emploi plusieurs exclus c’est surtout le programme d’appui à l’émergence des structures des proximités qui a permis de faire émerger des associations de quartier avec leurs écoles coraniques. Ces écoles sont arrivées à avoir jusqu’à 11 salariés et 353 enfants comoriens accueillis. J’en passe de mes actions personnelles envers diverses associations de la place comme la principale Action de Solidarité Franco-Comorienne avec l’appui à l’aménagement de ses bureaux par exemple. J’en suis désolé d’en arriver à étaler tout ceux-ci en public. Je n’aurais jamais souhaité à avoir à le faire. C’est pour cause j’en passe sur d’autres . Mais qu’on sache une trivialité : ICI fut tout sauf la vache à lait de Paul-Charles DELAPEYRE,  qui lui aurait permis de faire le ANDA comme s’est colporté dans tous les lieux publics.

Je suis certes blindé mais j’en voudrais toujours  à tous ceux qui savent les réalités et qui le plus souvent sont présents quand on jette mon honneur à la miette sans rétablir ces vérités de leurs connaissances. Mais on m’a toujours  parlé sur les bassesses, les ingratitudes et les méchancetés de l’humain mais à ce niveau c’en est trop.

Concernant le projet loufoque qu’on me prête leur paternité et qui seraient mes vaches à lait ou qui auront pu servir la campagne de SOILIHI Farid, qu’on sache que toutes les délibérations des institutions territoriales sont accessibles au public soit en allant dans leurs bibliothèques, soit sur le net. Que nos inspecteurs anti mafia comorienne aillent dans ces lieux pour y trouver les preuves ou qu’ils se taisent à jamais.

Je ne prétends point être Saint Bernard mais de grâce, je ne reconnaîtrais jamais, ô jamais les enfants de mes voisins comme étant miens. Que chacun assume ses responsabilités.  La fin d’ICI est survenue à un moment pénible pour moi. Ceux qui me sont proches, savent que l’année difficile j’ai vécu en 2008. C’est en cette période qu’on a dû fermer légalement ICI. J’ai ma part de responsabilités loin de ceux qui sont véhiculés ici et là par les experts de la communauté. J’ai assumé avec douleur et tristesse et j’assumerai toujours. Seuls ceux qui ont eu à entreprendre quelque chose de leur vie peuvent appréhender la douleur de la trahison de ceux qu’on croyait être les proches surtout à un moment ou vous vous battez pour la survie d’un être proche. Ma douleur est si intense dans cette histoire que je me suis réfugié dans le silence et la méditation sur le sens de l’amitié.

J’en suis désolé pour vous les fossoyeurs des tombes mais il n’y a pas les cadavres que vous espérez dans mes activités à ICI, ni des bébés congelés prénommés hôpital de Foumbouni ou Fondation Dassault dans mon frigo. Allez avec vos lampes à huile et profaner ailleurs.

Paul-Charles DELAPEYRE

Marseille.

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