bloc.JPGDepuis que ma vie de jeune diplômé a basculé à cause d'une seule personne qui s'appelle Ibrahim Abdourazak, dit Razida, qui a eu le malheur d'être à la tête de l'hôpital El Maarouf, je me suis replié vers moi même, et j'ai juré de ne plus m'exprimer en public. Mais l'arrogance gratuite, et l'insolence notoire de cet homme, m'a poussé à briser le silence et dire au monde entier que cet homme a ''tué'' l'hôpital El Maarouf, les médecins, les infirmiers, le personnel paramédical, le personnel subalterne, et tout ce que je prie, c'est de le voir devant la justice pour payer ce qu'il nous a fait endurer y compris tous les comoriens.

 

Je doute fort bien qu'on va me critiquer de la manière dont je construis les phrases, mais ce qui me tient à cœur ici, est de vous porter mon témoignage car la façon dont j'ai lu Razida dans Alwatwan, est à la recherche d'un poste chez Ikililou, et j'avoue que ça sera la grosse bêtise que le Chef de l'Etat commettra tout au long de sa mandature.

Je ne suis pas politique et je n'ai jamais adhéré à une fomation politique mais je soutiens cette plainte contre Sambi car il a été tolérant envers les siens, et cela s'explique par le fait que lui-même se reproche de quelque chose, notamment l'argent de la citoyenneté et celui du projet habitat. Si non, Razida, serait déjà en prison. Et vraiment le ridicule ne tue pas, si c'est ce même Razida qui, aujourd'hui, se livre à de critiques acerbes contre ceux qui ont osé dénoncer leur gabegie.

 

A l'hôpital El Maarouf où je croyais fonder mon bonheur après des années de labeur, j'ai eu la malchance de croiser sur mon chemin de ma carrière, un certain Razida qui a transformé l'hôpital en épicerie. Il était le directeur, le comptable, le directeur administratif et financier voire le coursier. Il nous a laminé, humilié, nous réduire au néant et cerise sur le gâteau, il nous menaçait et nous obligeait à baisser la tête alors que nous n'avons pas commis de crime. Il est le chef, et il faut qu'on accepte tout ce que le '' chef veut'', si non la sanction tombe. Quand je le croise dans la rue, j'ai une haine particulière qui me monte au cerveau et qui me pousse à lui cracher dessus, mais mon éducation s'impose sur le champ, m'interdit à de telles pratiques, et je crache par terre. 

Aux yeux de Razida, nous n'étions que des objets. Et je me rappellerai de cette phrase qu'il nous a sorti un jour et qui m'a poussé à la porte jusqu'à ne pas songer un jour travailler dans l'administration comorienne. Et voici la phrase : '' c'est mon pouvoir, et bientôt les élections, on aura un président qui sera le nôtre, et ça sera la continuité, et tant pis pour vous''. Et de continuer : '' celle ou celui qui n'est pas content, n'a qu'à rentrer chez lui''. Comme si c'était l'entreprise de son père ; Je ne suis pas étonné car la même phrase, je l'ai entendue dernièrement de la bouche du directeur des hydrocarbures qui disait '' yinu nde ya hatru'' (c'est mon pouvoir).  Oui, Razida m'a achevé et je m'en fiche de tout ce qu'on peut dire de moi ici, car j'ai croisé l'enfer et à un moment donné, j'ai pensé au '' suicide''. Qu'Allah le Tout Puissant me pardonne. C'est la colère d'une jeune cadre qui s'exprime ici.

 

Comment quelqu'un comme Razida qui a commis l'irréparable à El Marouf reste libre aujourd'hui et aucune plainte n'est déposée contre lui ? Je comprends aujourd'hui si d'autres comme Charkane et Ahmed said Abdallah des hydrocarbures, montent les enchères contre le Dr Ikililou. Ce que je dis ici aujourd'hui est une forme de thérapie car je souffre au fond de moi et jamais je ne pardonnerai ce type qui m'a privé le goût d'exercer le métier de sage femme que j'ai beaucoup aimé, et je demande à ceux qui ne le connaissent pas de l'approcher pour se rendre compte de l'homme. Certes, il a une gueule mais dans sa tête, ne se développe que la théorie de l'ignorance.

 

Je prie au Dr Ikililou à qui j'ai voté pour lui car je sais qu'il a été pour quelque chose pour que Razida soit débarqué d'El Marouf, de faire très attention à ce griot qui ne sait qu'insulter. Oui, j'ai voté Ikililou avec ma famille pour la seule raison qu'il a appuyé le limogeage de Razida, et ce pour vous prouver à quel point je l'en veux. Et je ne suis pas la seule mais beaucoup de victimes du système Razida, garderont en cet homme, le plus mauvais souvenir de leur vie professionnelle. Et croyez moi, Sambi a a part de responsabilité car au lieu de sanctionner ces dizaines de Razida qui ont volé dans  les caisses de l'Etat, s'est contenté de porter plainte contre eux devant Dieu. Une complicité qui ne dit pas son nom. Mais, la Crc a préféré porter plainte devant un juge ici-bas, et la haut on verra d'autres miracles et chacun pour soit. J'ose espérer que ce jour là, je croiserai Razida entrain de payer tout ce qu'elle m'a enduré. Ya Rwabi !   

 Zaki Abdoulmadjid

 

 Source: lanjouanpresid

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