IL EST TEMPS POUR LES COMORES

La situation économique aux Comores interpelle au public comorien de s'y pencher voire même de proposer des solutions acceptables par tant ses prochains dirigeants, que par ses partenaires de tous horizons. 

Cet archipel amputé d'une de ses quatre îles qui le constituent, bientôt quarante et un ans de souveraineté, se présente d'année en année avec résultats économiques en tout cas non appréciables et avec des infrastructures économiques en état délabré. 

Les Comores dont les institutions fonctionnent mal, sa population comme les différents régimes qui ont régi l'Etat n'ont connu principalement que des règles partisanes et favoritismes. C'est aussi le pays dont le modèle de développement est fondé prioritairement par les projets et dont la finalité ne s'est présentée autrement qu'endetter la nation. 

Les Comores n'inspirant plus confiance à l'étranger, restent un des pays les plus pauvres de la planète. N'ayant jamais été doté d'un plan économique quelconque, ce pays ne s'est pas arrêté de s'enfoncer du gouffre. Ironie du sort, les Comores, pays à vocation agricole, les espèces ont pratiquement disparu. Aucun type d’élevage n'est fiable, nous demeurons malheureusement avec la quasi totalité de nos balances déficitaires. 

On peut constater de la nette diminution de la quantité tant en volume qu'en tonnage de l'exportation de nos produits agricoles de rentes (vanille, clous de girofle, essences des fleurs ylang-ylang comme jasmin). Pire encore, nous ne pouvons nous empêcher d'importer actuellement des produits agricoles de la famille des tubercules et tant d'autres tels cocos, maïs… fruits secs tels aussi les noix de cajou etc...

Oui le tableau est sombre mais je pense que nous le désirions, avec la nouvelle donne (l’exploitation imminente de nos sources énergiques), la nouvelle équipe partant des idées: 

- d'en finir avec la corruption qui n'a cessé de gangrener notre pays;

- d'enrayer le chômage qui, à ce jour touche plus de 40% des jeunes en âge de travailler;

- de faire le ménage dans la fonction publique comorienne se constituant seule pourvoyeuse d'emplois;

- de rénover et créer les infrastructures économiques tels les réseaux de transports routiers, maritimes et aériens;

Elle devra parvenir à instaurer un air de confiance au pays envers ses partenaires comme celle de la communauté internationale. Nous voyons ainsi une voie rassurante pour développer le secteur privé principal agent économique pour créer les emplois durables.

Enfin, nous insistons ici en rappelant aux nouveaux dirigeants que pour la réussite du relèvement à ces défis, il ne faudrait ménager aucun effort pour obtenir les moyens financiers suffisants pour former les ressources humaines qui puissent répondre aux aspirations des besoins de la nation comorienne. 

Daniel Swabahaddine

COMORESplus

 

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