GOUVERNORAT DE NGAZIDJA, VERS UN RETABLISSEMENT ?

A l’aube de sa naissance, peut-on avoir espoir et confiance au nouvel exécutif de l’île autonome de Ngazidja ? La question surgit suite à une opération vaste et sérieuse menée par le nouveau pouvoir de Ngazi-Ngome. Moins d’un mois depuis que Hassani Hamadi est investi gouverneur de l’île autonome de Ngazidja, quelques priorités sont mises en route. Le souci était une gouvernance sans logis, ni mobiliers, ni véhicules. Des voitures appartenant au pouvoir insulaire de Ngazidja sont subtilisées et d’autres désossées. Éreintée, l’administration de l’île autonome de Ngazidja, travaille sans moyen.  

Situation délicate à laquelle fait face le directeur du cabinet du nouveau Gouverneur, Mr Abdulhamid Mohamed qui se met à pied d’œuvre. Cet homme infatigable use tous ses efforts pour accomplir la tache qui lui est confiée par le gouverneur Hassani Hamadi. Dans un premier temps, il doit récupérer quelques biens soustraits à l’administration de l’île autonome de Ngazidja. Au cours de cette démarche salutaire, Mr Abdulhamid a pu recouvrir plus de quinze voitures qui ont été volées, et cachées chez des particuliers. La police s’occupe de la suite.

« Sur le plan économique »

Le pouvoir sortant de Mouigni Baraka Said Soilihi avait baissé les salaires des fonctionnaires de l’île pour pouvoir embaucher et ainsi caser des agents à sa convenance. Il s’agit des conseillers et les adjoints des conseillers au gouvernorat, sans portefeuille ni fonction précise. La présence de cet afflux d’employés reste sans doute une épine au pied du nouvel exécutif.  Mais le directeur du cabinet agit pour que tout rentre en ordre. Abdulhamid est à l’œuvre avec la fonction publique et les finances de Ngazidja pour rétablir les salaires. En attendant des enquêtes sur d’autres faites, le pouvoir de Ngazi-ngome commence à agir.

Pour un bon changement, cela est attendu aux deux autres îles des Comores, dont Anjouan et Moheli où la gestion n’a pas été non plus efficace. C’est dans le souci de mieux contribuer pour des Comores meilleures. La gendarmerie et la justice doivent travailler en commun accord. 

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus