Said Yassine Said Ahmed

pour sa durée, le regime pratique aussi une politique des incendies. C’était dans un mois de mars, presque un an de l’installation du pouvoir CRC et amis. Le Samedi 04 Mars 2017, des nombreux comoriens de l’intérieur comme de l’extérieur, ont appris la nouvelle déchirante.  Le trésor public est embrasé. Aux environs, des badauds impuissants, qui n’avaient que d’yeux… qui témoignent ceux qu’ils ne peuvent pas empêcher de se produire. Ce jour, les dires étaient nombreux, les soupçons massifs. Mais aussi optimistes, les comoriens attendaient une enquête afin qu’ils sachent le ou les responsables de ce drame. Accidentel ou volontaire. Surtout moment où le chef de l’État du moment, colonel Azali s’est présenté sur les locaux de cette entreprise de l’État. Mine sérieux, ils étaient nombreux, les comoriens croyant qu’un enquête judiciaire allait être ouverte pour que l’on connaisse sur cette incendie. Le lendemain de cet incendie, cette administration publique a été hébergée au ministère de finances. Par la suite, ni enquête ni information judiciaire ne sont pas ouvertes.  

« Une voiture du pouvoir embrasée »

Tôt le matin du 30 Octobre 2017, les habitants de la ville du commissaire au plan du pouvoir en place, Mr Fouad Goulam, ont été réveillés par un drame dont l’embrasement de sa voiture de fonction. Une histoire qui se dessine banale. Même une enquête locale n’a pas été ouverte. Le pouvoir passait sous ses fabrications maléfiques, donc sa marque déposée. Ni enquête ni informations judiciaires, ni même un mot du procureur supersonique… n’ont été appris par l’opinion.  Rien ne provient du pouvoir pour marquer le sérieux du drame. Seulement des jeunes aperçus aux environs, supposés… sont arrêtés pour servir de bouclier. Ces innocents passant leur vie en prison sans procès...

« Et la banque de développement » ?

Lundi 21 Mai 2018, c’est bien le tour de la Banque de Développement des Comores. Elle s’est inscrite sur la liste des institutions financières cramées par le pouvoir en place aux Comores. Cette banque a pris feu, mais le pouvoir manie toujours avec exploit. Son silence, là où il ne devrait pas y être. Briller par une incompétence… Ni ouverture d’enquête, ni informations judiciaires… toujours la coutume est adoptée. Laxisme totale. Les comoriens n’ont droit d’aucune information concernant cette tragédie. Sachons que les gens de pouvoir en place prennent les institutions de l’Etat, notamment celles financières pour des propriétés claniques. L’incendie de la banque de développement de 21 mai 2018 renverse plusieurs espoirs de plusieurs comoriens.

« La CEN«I», a été astiquée »

C’était le mercredi 7 Juin 2018 que la CEN «I» a été elle aussi admise à l’estrade des institutions cramées. A quelques jours d’organisations des référendums issus des assises CRC et CIE, cette institution chargée de tailler et de nettoyer les élections, a pris feu. Comme, il est de coutume du pouvoir en place, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou Kiki, a déclaré que les responsables de cet acte «abject» seraient tous connus et seraient traduits en justice. Ce qui a fait que trois présumés coupables ont été arrêtés. Sans enquêtes, sans rien, mais des arrestations issues des enquêtes faciales… qui ne tombent que sur des personnes vulnérables… « L’enquête se poursuit et les coupables devront répondre de leur acte devant la loi. », disait-il le ministre Kiki. Jusque maintenant, ce ministre promettant la rigueur dans cette affaire, ne dit mot sur cette affaire.

« Une autre voiture officielle en cendre »

A l’île de Mohéli, le véhicule du gouverneur par intérim Youssouf Said Moissi prenait feu. C’était le 30 Mars 2019, lors du deuxième tour qui opposait Mohamed Fazul et feu, Said Bako aux élections des gouverneurs. Mais car ceux qui intéressaient les composants du régime, c’est uniquement le pouvoir, ils s’occupaient uniquement de comment passer à un hold-up électorale en faveur d’un Fazul souffrant de popularité et de stabilité... L’indifférente totale et pourtant quelques indices comme des bidons d’essences aux environs et d’autres pièces, constitueraient des pistes.

« Fin de la série avec la BFC »

Le Mercredi 14 Août 2019 la Banque Fédérale des Comores est admise parmi les institutions… maudites. C’était le summum du désamour du pouvoir clanique à son peuple. Un feu qui s’est déclaré aux environs de vingt heures à la capitale, Moroni, centre ville même… et qu’aucun souci n’a affecté les cœurs des autorités compétentes… pour son extinction. Moment où cette banque ne se trouve même pas deux cent mètres de la gendarmerie nationale… Et là sans doute quelques réservoirs d’eau devraient s’y trouver. Il a fallu que les riverains et les badauds, soient munis de leurs seaux d’eau au compte goute pour l’éteindre, comme les fourmis lors de la construction de Beit almaqiddis.

« Le bureau du procureur à Moheli dans le flot »

Le 30 novembre 2020, le bureau du procureur de la République du tribunal de Fomboni, Adfaoun a pris feu. Des nombreux dossiers partent en fumée. Deux semaines se sont écoulées, ni enquête ni informations judiciaires ne sont ouvertes alors que le pouvoir loge dans sa planète. Une inertie totale de la part de ces autorités. C’est bien la femme de ménage qui par l’odeur a pu découvrir ce qui s’et passé et pourtant un endroit qui devrait avoir un gardien.

« Le ministère de poste à son tour »

C’est bien dans la journée de ce samedi 12 décembre 2020 à Moroni, aux yeux des badauds que le bureau du ministre de postes et de télécommunication a pris feu. Vite le feu gagnait toute l’enceinte. Un seul camion citerne a été dépêché pour éteindre ce feu embrasant ce bâtiment gigantesque. Cette insuffisance a favorisé l’embrasement total de l’intérieur de ce bâtiment. Sans doute de nombreux dossiers se transforment en cendre. Mais ce qui reste aussi désespérant, jusque ces heures-ci aucun communiqué ni réaction des autorités concernées au sujet de ce drame. Ce régime des incendies, est un régime contre tout ce qui est et non pour créer. Sinon, les temps qui viennent à la place d’une solution ou de ce qui mérite, les autorités du pouvoir en place, passeront à l’offesif pour accuser à tort… faute de solution.

COMORESplus

Retour à l'accueil