Cafouillage à l’hôpital El-Maarouf, ce n’est pas de la faute au nouveau directeur de ce service. Si depuis le déclanchement de la grève, la situation est toujours préoccupante, c’est parce que les repères sont entamés par le déluge. Si par sa bouche le porte parole du syndicat des agents de la santé, Hassane ben Ali, a conformé ceci : « Nous n’allons pas revenir en arrière sur cette question ; c’est irréversible », c’est parce qu’ils sont déterminés dans leur lutte. Comme nous l’avons marqué dans un de nos précédents articles, il n’est pas facile de passer de Comores télécom à l’hôpital El-maarouf. Nous savons très bien, comme nombreux le savent que certains services, sont strictes et réduits. Ils sont donc comme des sectes. Toutes personnes ne bénéficiant pas de formation en son sens, n’est nullement acceptable. Donc, ne peut en aucun cas pas assumer une moindre responsabilité de la forme. Dans tous les pays, desquels nous avons certaines connaissances, les directeurs des services de la santé, ne sont choisis qu’à l’intérieur même du service. C’est par son expérience et sa formation bénéficiée… dans le domaine. On choisit parmi les médecins, les plus réputés, ou même les professeurs en matière de santé pour cette fonction de directeur d’un hôpital. La compétence, la connaissance…vainquent la politique en cas de nomination. Si le chef de l’Union des Comores craint d’évincer le jeune Razida de son courant de la mouvance, il y a le mot magique des journalistes comoriens. «  X précédemment directeur de tel service, est appelé à d’autre fonction », qui a été en vogue dans les ondes comoriens depuis belles lurettes, pourtant, ce n’est pas une réaffectation, mais c’est une exclusion. Je ne pense pas que des hommes neufs dans un service, surmontent ses difficultés. Des hommes neufs dans un service, satisfont le régime qu’ils ont soutenu uniquement. Sinon, si ces hommes sont compétents, ça positive. Monsieur le chef de l’Union des Comores et les siens ne peuvent pas satisfaire tout le monde. Faites un peu du Sarkozisme. Tellement aidé par Patrick Devedjian, pour arriver au pouvoir, mais lors de la composition de son premier gouvernement, Devedjian n’a pas été choisi. Pour une simple raison, il a fallu que Sarkozy lui réserve son terrain idéal et sur lequel, il peut manier son talent.

 

Alors, si une grève prend une ampleur de cette forme et conduit les personnels et les grévistes à la demande au responsable de démissionner, rien n’est plus catastrophique que cela. Une amplification de la crise du régime. Détournement des deniers publics, cela on peut nier comme c’a déjà été le cas. Ca peut être vrai, comme ça peut être faut et vis versa. Et la mauvaise gestion ? Et l’incompétence ? Et la pléthore par le service ? Et l’ignorance même à la tâche qu’on assume ? Ceux-là sont toujours et toujours visibles. La preuve n’a pas échappé aux vues et aux ouïes des comoriens en général et des agents de la santé en particulier. Donc gouvernant, que la camaraderie, les amitiés politiques…ne détériorent pas les services de l’Etat. Ce ne sont pas de services des régimes, ce sont des services de l’Etat que vous et vos prédécesseurs les ont trouvés déjà là. Donc que Razida et ses semblables soient affectés à des endroits qui puissent être les leurs car « mwanadamu yehulilia pvo usoni mwahe ». Maman m’a dit. Enfin, les impayés ne doivent pas être attribués comme responsabilité à Razida. Pointons la flèche au ministre de finances, Mohamed Ali soilih, qui est expert en matière de non paiement, un homme omniprésent aux régimes des Comores en rang de ministre.  Alors à mon frère Razida, car vous ne pourrez pas être superman, ne soyez pas pyromane. Sauvez-vous à temps, car ye mgazidja a dit : « Mledjea nangwe kakoza ». Ca serait vraiment intelligent de vous sauver, de sauver votre carrière politique et sauver l’hôpital El-maarouf par votre sortie. Ce n’est pas du tout une honte. Et prier enfin aux militaires de rester à Kandani et Voidju, car El-maarouf, c’est un hôpital, mais non un camp…

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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