DSCF2122La mauvaise gestion du conflit d’Ikoni, continue à faire ses méfaits dans cette ville glorieuse. La mauvaise foi, les ententes amicales, les complicités sérielles… ne favorisent personne à Ikoni. La ville donc est rendue damnée de la terre par les siens. Il y a un moment, on parlait des auteurs des incendies pendant les nuits noires. Mais on n’arrive pas à se détacher de l’idée des commanditaires présumés qui continuent à alimenter le volcan, bénéficiant de l'impunité. Et cette fois-ci, l’affaire a atteint son apogée. Aux environs de dix sept heures, heure de Moroni, de ce Mercredi 3 septembre 2014, la ville d’Ikoni s’est replongée dans une situation apocalyptique. Quelques jeunes des deux parties conflictuelles depuis les nuits de 23/24 décembre 2012 et celle du 26 janvier 2013, se sont entrés en percussion. Heureusement, il n’y a eu pas de pertes ni dégâts humains. Selon les sources qui nous sont parvenues, ils s’agissaient des jeunes de Mrambwani qui prendraient siège à la place Funi-ha Aziri. pourtant nous savons très bien que selon le climat qui règne à Ikoni depuis les nuits noires, ils ne devraient pas le faire. Le manque d’harmonie, ne permettait pas l’acte. C’est ainsi que ceux de Harimwa-mdji se sont interposés pour les débusquer, mais la résistance a été si forte. Sinon, les jeunes de Mrambwani ont appliqué la politique repli, jusqu’à leur bangwe. Ensuite, la situation tournait en cacahouète. Et voilà, le champ de bataille a été ouvert. L’opération semble préméditée comme bien pressentie, il y a quelques si peu de temps ?

C’est ainsi qu’une déviation a été appliquée. Médina de Idjidjine, a été utilisé en parcours. Quelques maisons auront été prisse d’assaut. Caillassées et saccagées. Selon les mêmes sources six maisons de Harimwamdji et une de Mrambwani, sont saccagées et vandalisées. C’est un moment où de nombreux jeunes de Harimwa mdji se trouveraient à Mitsamiouli dans un match qui opposait Djabal et Coin-Nord. Bizarre. Où sont encore les autorités locales face à cette situation ? Y’a-t-il une affaire qui ferait appel à une rencontre d’urgence que celle-ci ? L’égoïsme, la notoriété volée, la mauvaise foi, l’irresponsabilité… est le climat qui règne à Ikoni. Même si quelques uns de nos confrères jugeront comme ils ont jugé l’utilisation des réseaux sociaux comme élément incendiaire sur l’affaire d’Ikoni, mais, nous ne pouvons pas laisser un vide… car, nous savons tous que le nature a horreur du vide. Il y a ceux qui en parlent et ceux qui écrivent. Sans quoi, comme certains nous allons contribuer à l’enfumage de notre cité. C’est ce qui me pousse donc, à pointer du doigt à certains responsables à Ikoni comme coupables directes ou indirectes de ce drame. En matière de l’effondrement de la ville et de ses valeurs, aucun d’eux n’a l’exclusivité.

« Mais pour quel intérêt ? »

Le premier responsable de ce qui s’est passé à Ikoni ce jour du mercredi 3 septembre 2014, est Mme la Maire de la commune dont Ikoni est chef lieu et son équipe. Elle s’induit à l’erreur, voulant une réconciliation à tout prix. Sans confrontation d’idée. Sans qu’on fasse des états généraux afin que l’on sache qui a tort ou non ? On ne peut pas omettre la justice comorienne qui s’est servie de cette affaire, qui a enrichi certaines des hommes du palais soit en parcelle, soit en pécune. Mamadou, vice président en charge de finance a une lourde responsabilité de la chute de la ville qu’il prétend aimer, en allant au delà de ses devoirs pour libérer des criminels présumés parmi lesquels, les fossoyeurs de ce jour. Drôle ! C’est simple, pour des bonnes récoltes des voix électorales, il suffit de faire une bonne politique, mais pas sacrifier un peuple et une ville avec ses valeurs. Avec les voyous que vous avez libérés contre le grès de la justice, vous alimentez la terreur dans cette ville déjà rendue vulnérable. Donc Mohamed Adamo, Soilihi Hadji, Cheick Ahmed, Inoussa Ali Djaé, Ali Soilih Ibrahim, Dahalane Said Salim, Ustadh Mohamed Athoumane, Ismaila Toyb, Chabane et Mohamed Abdallah Halifa , said Ahmed Elkabir, Nouhou Said, Hassane Said et nous qui sommes à l’extérieur sans oublier ceux qui se trouvent actuellement aux Comores en bon apôtre, méritons rendre de compte. Mais pourquoi, les quelques noms que j’ai cités ont échappés à la justice alors qu’ils ont déjà entendus par celle-ci ?

Les mandats d’amené dont l’exécution est empêchée par Mamadou, les plaintes… qui disparaissent des tiroirs du palais de justice, les évasions de certains jeunes de la prison… sont bien l’huile dans le feu. On ne peut fermer ce papier sans citer la contribution assassine des ulémas d’Ikoni qui tirent profit du conflit. Ces ulémas qui ne font que diviser avec leurs parties prises, ces ulémas, dont on n’entend aucun mot de leurs parts, ces ulémas, qui fuient leurs responsabilités… sont gravement responsables avec leurs silences complices et dévastateurs.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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