Dans une déclaration faite à Albalad, le secrétaire général de formation politique Crc, Houmed Msaidié juge l’accord trouvé pour la résolution de la crise à l’Assemblée nationale d’ ""anticonstitutionnel et inacceptable". L’accord trouvé pour rappel, aurait contraint le président de l’Assemblée à renoncer, du moins provisoirement, à certaines de ses prérogatives. " Nous ne sommes pas des partisans d’une crise permanente. Mais l’accord trouvé, relève encore une fois des pratiques d’une République bananière", soutient le n°1 de la Crc." La constitution et le règlement intérieur de l’institution, qui est une loi organique, donc qui complète la constitution, ont organisé les compétences et les fonctions devant être assumées par le président de l’Assemblée", explique-t-il.

Alors, martèle Msaidié, ” ou le président de l’Assemblée les assume, ou il démissionne. Ou le président de l’Union dissout le parlement ou il fait modifier la constitution, soit par un référendum, soit par un congrès. Il n’y a pas d’autres alternatives”. Pour le leader de la principale formation de l’opposition, ce qui vient d’être convenu et réalisé, est " inacceptable, parce qu’il est anticonstitutionnel". Il a, à cet effet, demandé à ce que la légalité, au sein de l’institution parlementaire, soit rétablie". Parce que, selon lui, ” la rupture volontaire de la légalité constitutionnelle correspond à une haute trahison”. Pour Said Ahmed Said Toihir, secrétaire général de l’APSI, la formation politique dirigée par Mohamed Abdoulwahab, ” le parlement s’est transformé en théâtre où s’est déroulée la pièce la plus ridicule de la démocratie comorienne”. Il insiste, à cet effet, qu’ " on ne peut pas être à la fois législateur et bafouer de la législation et prétendre à un quelconque respect”. Ce qui montre, ajoute-t-il, que " ce qui se passe à l’Assemblée prouve que c’est un parlement qui n’a jamais été autonome”.

Source: Albalad

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