Car nombreux sont ceux qui doutent de la longévité de la Commission Nationale de lutte contre la corruption, établie par le chef de l’Etat Ikililou Dhoinine, malheureusement cette Cnplc plonge dans un coma... Dommage, il serait mieux pour Said Abdallah Rifki d’être policier en particulier de la Police de l’Air et de la Frontière (PAF) au lieu d’être un religieux. Comme ça, il ne serait pas mis en cachot. Pourquoi les comoriens sont toujours un flèche à sens unique ? Pourquoi, cette maladresse et ce mépris, tous du ministre de l’intérieur face au peuple comorien, ne connaissent ni réaction ni indignation de la part de ce dernier ? Pourquoi ne pas interpeler l’artisan de la dite Cnplc, le chef de l’Etat, Ikililou Dhoinine, suite à cette maladresse commise par son ministre de l’intérieur, faisant fuir Mme Faïda Attoumane, agent de PAF, qui a accordé des visas non-enregistrés dont un détournement de taxes qui seraient rentrées dans les caisses de l'Etat ? Ce ministère de l’intérieur même, qui a piégé le secrétaire général du Muftorat, Said Abdallah Rifki a failli aussi de sa mission. Et le ministre a accueilli un fameux succès impossible, car les comoriens, même si pris pour des cons-vaincus, ne sont pas idiots.

 

L’agent de police Mme Faïda Attoumane a détourné le fonds de taxes, et a bénéficié la complicité du ministre de l’intérieur pour sa fuite vers la France. Cette fuite est organisée afin que cet agent échappe le procès. « Maskine Mzé Rifki, pris pour un swadaka » du régime IKililou. Avec un prétexte fallacieux selon lequel, la l’agent commettant la malversation, part pour la France pour cause des soins médicaux, le ministre de l’intérieur, veut détourner les esprits des comoriens d’esprit, mais en vain. Sa complicité n’est pas à négliger. Ca suffit monsieur le ministre. Ca suffit mes dames et messieurs laxistes. Alors, que des enquêtes soient menées pour savoir où sont destinés les sous ramassés à l’aéroport par cet agent de police déloyal. Cela pourrait s’avérer que quelques gros bonnets ne sont pas épargnés de cette affaire car si un chien aboie, c’est parce qu’il a vu son maître. Alors il a fallu qu’on la fasse fuir, pour éviter la tomber des gros poissons dans le filet. Là, on ne parle pas de deux poids et deux mesures. On parle de ceux-là, quand il y a une justice qui bascule. Mais là on parle d’une absence de la justice.

 

La Cnplc plonge dans le coma

 

Monsieur le ministre doit savoir que cette tache indélébile si crasseuse que toutes taches crasseuses, ne le quittera jamais. Comment donc on ose chavirer le navire de quel, on se prétend parmi les commandants ? Alors avec cette maladresse et cette irresponsabilité du ministère de l’intérieur, ayant comme nature ; faire fuir un détourneur de fonds de l’Etat, la Commission de lutte contre la corruption a signé son arrêt de mort. De cela aucune disconvenance. Rappelons très bien que, lors de l’inculpation de Said Abdallah Rifki, cette commission n’avait aucun rôle. Elle était bien absente. Mais c’était le ministère de l’intérieur, son entourage et la justice comorienne qui ont agi avec acharnement pour enterrer le nom de Rifki avec un procès mort subite.

 

Alors car deux fois, désavouée par l’Etat, deux fois des efforts non reconnus, deux fois de rejet… on peut lui avoir espoir d’une longévité ? Non. Une commission dont l’espérance de vie est si courte que la rose. En effet, l’autrefois, une femme d’un haut gradé de l’AND dédouanait ses colis frauduleusement au port de Moroni, et quand la Cnplc voulait intervenir, tout de suite, elle a été empêchée et la femme partie avec ses colis. La deuxième fois c'est ce cas actuel ; le détournement de fonds à caractère de taxes à l’aéroport Prince Said Ibrahim. Lorsque la Cnplc a voulu faire son travail, le ministre de l’intérieur a utilisé son droit de veto, qui n’est qu’un poison contre cette commission, en la discréditant. Le seule antidote contre ce poison, si l’Etat fait que le ministre de l’intérieur soit entendu au sujet de la protection d’une malversation sinon, comme le ministre de l’intérieur, l’Etat est impliqué avec une si importante responsabilité… ou Bravo monsieur le ministre dont la note du travail est de 25/20 selon le chef de l’Etat Ikikililou Dhoinine ? un surdoué.

 

SAID YASSINE Said Ahmed   

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