Une pompe d'eau désaffectée aux Comores

GEDC1766.JPGPitié, pitié au petit peuple ou au peuple du bas. Pitié aux malades et aux nouveaux nés. Pourquoi les Comores arrivent à ce stade ?  Plusieurs cas de diarrhée enregistrés à l’hôpital El-maarouf de Moroni ces derniers temps. Tous que des enfants qui souffrent de cette maladie à cause du manque d’eau à Ngazidja. C’est une grande calamité qu’on ne peut que regretter. Rappelons très bien que le centre de dialyse de l’hôpital El-Maarouf, connaît des difficultés qui le conduisent à l’arrêt d’activité à cause de la pénurie d’eau, et voilà le tour arrive aux localités qui commencent à payer chère.

 

Cette diarrhée dont la cause est le manque d’eau, autrement dit la sécheresse, s’ajoute de l’insuffisance rénale qui a de même, comme cause la déshydratation. Déjà, ils s’en foutent les soi-disant autorités politiques du pays, qui avec l’argent issu de la sueur du peuple, arrivent à se procurer des eaux en bouteille. Soit celle de Bonde ou d’autres d’ailleurs. Avec la satisfaction de leur besoin en cas de soif ou de désir, le régime n’épaule aucun effort pour secourir cette population qui meurt de lyophilisation.     

 

Pourquoi les Comores, pays ayant une superficie de 2170 km² et qui dispose de l’eau dans son ensemble, rencontre une incommodité en matière de l’eau dont une pénurie ? La solution à ce problème ne doit pas s’enregistrer dans les missions confiées au nouveau directeur générale de la Mamwe ? Sinon, l’espoir est mort-né au moment où la seule pompe d’eau qui ravitaillait un grand nombre de personnes de la capitale, située entre Caltex et mission catholique vient d’être condamnée par le service des eaux des Comores, en l’occurrence la Mamwe, sans qu’aucune explication ne soit fournie.

 

Sawiyyi-dine

( COMORESplus)

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