IMAG0071Derrière les grands arbres se cachent des diables surprenants. Qui aurait pensé qu’un jour, les seules miettes bien sacrées pourront être gommées à jamais ? Il se passe des choses pas très catholiques ces derniers temps à la vice-présidence en charge de finances. La Redevance Administrative Unique(RAU) est au rabais. Cela fait qu’une cellule de crise est vite constituée au super-ministère depuis le début de cette semaine afin de trouver une parade pour pouvoir répondre au chef de l’Etat qui demande des explications, le plus rapidement possible. Depuis quelques temps la RAU a élu asile dans le noir. Le chef de l’Etat Ikililou Dhoinine se pose une question par rapport à la gestion de ce butin sacré. Il exige des réponses, car plusieurs centaines de millions sont gazéifiés. Le ministère concerné ne diffère pas d’un patient qui est à la réanimation. L’impatience, le désarroi y règnent...  jusqu’à ce que réponse soit trouvée.  Le chef de l’Etat n’est pas allé loin, il demande des comptes auprès du ministère de finances. Donc des justifications de gestions sont à donner.

Le chef de l’Etat aura de réponse ?

Sachez que cette Redevance Administrative Unique est le seul souffle dont les comoriens disposent en cas de grande crise. Rappelons-nous qu’en Août 2011, le gouvernement comorien a sacrifié la RAU pour dépanner la Ma-Mwe. Une RAU qui s'élève à 150 millions. Même si cette redevance a été traditionnellement  réservée aux agents du ministère des finances, elle est aujourd’hui une sacrée pierre. Son évaporation dans l’air de la vice- présidence en charge des finances celle-ci ne laisse pas le chef de l’Etat en état d’enfant docile. Je pense que la réponse au chef de l’Etat ne va pas être un lourd fardeau, car il y un expert en finance capable de répondre ; « il s’agit du plus discret, mais de celui qui connait le mieux les arcanes de l’administration et les finances comoriennes, celui qui jouit le plus de la confiance des institutions internationales, pour avoir une longévité politique tout à fait exceptionnelle » comme a dit mon ami, professeur Dr Ali Abdou Mdohoma dans son article intitulé « Mohamed Ali Soilihi incontournable et indétrônable ». Oui, un vrai homme du terrain, donc le chef de l’Etat n’a pas à avoir des maux de tête. La réponse est dans le camp de son vice-président en charge de finance. Car, Wazee wamba :« dubaka la buuni ye ulidjuo djalimu ».

L’urgence pour donner une réponse

Quelques heures avant le remaniement ministériel annoncé sous les cocotiers, le chef de l’Etat aura une réponse, car une cellule de crise pour lui donner des explications est vite installée. S’il ne le savait pas, nous lui disons. A l’aide du vice-président en charge de finance qui est candidable aux présidentielle de 2016, une clarté sera donnée, car « dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016, ce rôle est magistralement incarné par le vice-président Mohamed Ali soilih. Et comme c’est toujours le cas dans le contexte, c’est toujours le candidat le mieux placé qui reçoit sur sa tête le plus des boules puantes… » a tenu à préciser mon ami professeur Dr Ali Abdou Mdohoma dans l’article précité. Indubitablement, les quelques centaines de millions de RAU volatilisées à la vice-présidence en charge de finances ces derniers temps seront retrouvées. Le vice-président fera le nécessaire car avec toutes ces qualités, rien ne va pas l’échapper. Surtout pas à un futur prétendant de Beit-salam.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus 

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